mardi 30 janvier 2007

Second Life

Description de « Seconde Life »

« Seconde Life » est le simulateur de vie permettant de modeler le monde virtuel en trois dimensions (3D).

Le joueur, comme résidant du monde virtuel, peut acheter la terre, créer un avatar qui le représente dans le jeu, acquérir un appartement, une entreprise, offrir des services, etc.

Le site propose des trois aspects d’activité, tels que :

  1. Le Monde (the World) permet de construire sa vie virtuelle en utilisant des formes géométriques primitives (prims) et en rajoutant des éléments graphiques. Les joueurs peuvent modifier leur apparence, voler et créer de différents objets : vêtements, bâtiments, sculptures, véhicules, plantes, animaux, etc.
  2. Les Créations (the Creations) donnent les possibilités aux résidants de se rencontrer, s’échanger, s’informer, se vendre, s’acheter, etc. Les joueurs peuvent réaliser leurs projets imaginaires en conditions virtuelles et, avec cela, ils conservent les droits de propriété intellectuelle sur ce qu'ils créent dans Second Life.
  3. Le Marché (the Marketplace) est l’espace de l’économie virtuelle. « Second Life » possède la monnaie locale qui se nomme le Linden (L$) et les joueurs peuvent la convertir en dollar américain (environ 250L$ pour 1US$). C’est plus de sept millions de dollars américains qui sont échangés dans cette économie virtuelle.

« Second Life » a été créé en 2003 par la firme Linden Lab.

Le logiciel fonctionne sur Windows, Linux et Mac OS.

Actuellement, ce projet connaît un succès phénoménal et accueille plus de trois millions d’utilisateurs.

En savoir plus sur le sujet de « Second Life » on peut consulter les sites suivants :
Slobserver Wikipedia-Second Life Jeux On Line Ecrans

Les blogues, les plus intéressants (à mon avis) sont :
Michel Leblanc
Jeff Barr’s Blog (ang.)
Wangxiang Tuxing
Benoit Descary
Figoblog

L’usage de “Second Life” en éducation

Second Lifeest un projet commercial qui ne poursuit pas les objectifs éducatifs.

Ce projet exige le paiement de chaque joueur (9.95 $ par mois) et, selon les exigences de créateurs, les utilisateurs doivent avoir 18 ans et plus.

Cependant, “Second Life” comme le simulateur, possède les nombreux avantages qui contribuent à :

  • Stimulation de l’activité intellectuelle;
  • Développement de la mémoire, la perception et la mentalité logique;
  • Formation de la pensée spatiale et constructive;
  • Expression de l’autodéveloppement et de l’expression de soi-même;

Manifestation des potentiels créatifs.

“Second Life” possède les certains défauts, comme :

  • Perte considérable de temps;
  • Interaction avec le monde artificiel;
  • Développement de l’accoutumance;
  • Déconnection de la réalité et des problèmes quotidiens.

Étant donné les caractéristiques présentées, « Second Life » peut être présenté en éducation comme :

  1. Exemple de modélisation des processus réels.
  2. Moyen expérimental pour les étudiants au niveau collégial ou universitaire dans le but de réaliser et vérifier les propres projets de marketing.
  3. Démarche de l’adaptation sociale pour les adultes.
  4. Méthode de sortir de la dépression.

dimanche 14 janvier 2007

Les prédateurs de l’ornithorynque

La situation examinée:
" Mes élèves de troisième année effectue actuellement un projet de recherche sur un animal de leur choix. Anne a choisi de travailler sur l'ornithorynque. Hier, j’ai eu une brève rencontre pour faire le point avec elle sur sa recherche d’information. J’ai été surprise lorsqu’elle a nommé le lapin parmi les prédateurs de l’ornithorynque. Comment dois-je réagir? Dois-je lui dire que ce n’est pas possible? Ou la laisser poursuivre sa recherche en espérant qu’elle découvrira l’erreur? Cette information vient du site Ornithorynque."

Ce n’est pas étonnant qu’une fille ait mis le lapin au nombre de prédateurs de l’ornithorynque. Cette information se trouve sur les sites internet, comme : Ornithorynque, L'ornithorynque et Pourquoi l’ornithorynx?

Est-ce que c’est une erreur ou une blague?
Chacun a son jugement. Or, la solution juste doit s’appuyer sur l’information fiable, sur les faits avérés et sur les arguments concluants.

Comment faut-il réagir?
Il faut proposer de poursuivre la recherche et d’essayer de trouver les confirmations de ce fait ou les explications convaincues en tenant de bonne source.

En cas de manque de confirmations, est-ce qu’on doit lui dire que ce n’est pas possible?
Selon moi, ce n’est pas souhaitable de nier le fait quand il est absent les preuves solides. Il faut élargir la recherche et présenter de propres hypothèses basées sur les renseignements recherchés.

Alors, selon mon avis, l’enseignant doit :

  1. Faire attention sur le fait discutable que le lapin est le prédateur de l’ornithorynque.
  2. Demander à l’élève sa propre opinion. Quels sont ses arguments?
  3. Laisser poursuivre la recherche supplémentaire sur l’ornithorynque afin de trouver les confirmations et les explications de cette information.
  4. Proposer d’étendre la recherche sur les autres éléments convenables, à savoir, sur le lapin et sur l’Australie.
  5. Trouver les relations communes entre tous les éléments et présenter des hypothèses et de propres explications de ce fait.

Voici ma propre recherche :

  1. Le mot prédateur signifie « un organisme vivant qui capture des proies vivantes pour s'en nourrir ou pour alimenter sa progéniture. » (Wikipedia-Prédateur)
  2. Le lapin est herbivore. Pourtant, il est « caecotrophe, c'est-à-dire qu'il mange ses propres crottes molles ... » (Wikipedia-Lapin)
  3. Les lapins sont très nombreux en Australie. « Un cas typique et bien connu est l'introduction du lapin d'Australie : le jour de Noël 1859, vingt-quatre lapins sont introduits en Australie ; quelques années plus tard, ils pullulent, détruisent récoltes et pâturages, minant le sol par le creusement de leurs terriers ; les écosystèmes sont profondément déséquilibrés. La pullulation du lapin a été favorisée par l'absence de ses prédateurs ». (Éducation à l'Environnement- Biocénose: populations)
  4. Les lapins sauvages « creusent des terrains des terriers complexes. Ils sont très prolifiques, aussi ont-ils causé de graves perturbations écologiques dans certaines régions comme l'Australie, où ils n'existaient pas avant leur introduction par les colons. » (Éducation à l'Environnement-Lapin)
  5. Le grand nombre de lapins australiens causaient des dégâts et menaçaient l'équilibre écologique local. (Wikipédia-Lapin européen).
  6. L'épidémie de myxomatose déclenchée pour les combattre sur ce continent. « Le lapin est devenu une véritable question de société. Des maladies comme la myxomatose sont même entretenues par les autorités pour en limiter le nombre. » (Wikipédia-Australie)
  7. L'ornithorynque s’abrite dans un petit terrier étroit. « Les femelles creusent un terrier beaucoup plus large et plus élaboré, long de 20 mètres et bloqués par des bouchons à intervalles réguliers. À l'extrémité du tunnel, les roseaux qu'elles apportent servent de nid. » (Wikipédia-Ornithorynque)
  8. Les œufs d’ornithorynque sont très critiques à l’humidité parce que « la coquille est molle et a l'apparence du cuir. La femelle garnit la chambre du nid avec des feuilles mouillées qui assureront l'humidité nécessaire aux œufs... » (Australie-L'ornithorynque)

Donc, je présente mes propres hypothèses :

  1. Le lapin est ennemi de l’ornithorynque parce qu’il creuse les terrains et détruit les terriers d’ornithorynque.
  2. Le creusage des lapins rompt l’humidité d’un nid et cela met en perte des œufs d’ornithorynque qui exigent une humidité élevée.
  3. Le lapin est prédateur de l’ornithorynque parce qu’il peut manger les petits d’ornithorynque après le creusage du terrier.
  4. Les lapins sont dangereux pour les ornithorynques parce qu’ils les infectent avec le virus de la myxomatose.

Pour confirmer l’une de ces hypothèses, il faut poursuivre cette recherche et trouver les autres sources d’information en consultant dans les encyclopédies ou en analysant la littérature spéciale.

Cours PPA6224 - Pédagogie et intégratin des TIC

Dans le cours PPA6224, mes intentions sont :
  • Prendre les connaissances sur les possibilités des TIC et leur utilisation efficace en formation;
  • Analyser la spécificité de l’intégration des TIC en éducation;
  • Améliorer mes habiletés pratiques de traiter l’information de divers types;
  • Développer mes compétences à intégrer les TIC dans une situation d’apprentissage;
  • Approfondir mon français oral et écrit.

Ce que je connais :

  • Les composants d’un ordinateur;
  • Le système d’exploitation Windows (Vista);
  • Le logiciel de traitement de texte et des images : Word (2007); Excel (2007), Access (2002), PowerPoint (2007), Photoshop.

Ce que je ne connais pas :

  • Le logiciel de traitement de l’information sonore et vidéo;
  • Le cybercarnet;
  • Le logiciel Adobe Flash, qui est utilisé pour produire les animations, etc.

Pour attendre mes objectifs, je vais :

  • Poursuivre les consignes du professeur;
  • Explorer l’Internet;
  • Poser des questions aux étudiants;
  • Analyser la littérature spéciale, etc.

TIC en éducation

Voici ma vision des TIC en éducation :

Les TIC doivent contribuer à atteindre les objectifs pédagogiques en éducation et se considérer comme :

  • « Partenaires pédagogiques » pour un enseignant;
  • Outils informatiques performants de construction des connaissances pour des apprenants;
  • Moyen de communication et d’échange de l’information pour tous les acteurs de processus d’apprentissage.

Ce sont les aides à l’enseignement et à l’apprentissage.

L’enseignant doit organiser les activités fondées sur l’intégration des TIC en utilisant leurs possibilités de traitement de l’information et en incitant les apprenants à acquérir des connaissances par la recherche de l’information, sa présentation et sa structuration. Les TIC peuvent aider les apprenants à faire des hypothèses, prendre des décisions, résoudre des problèmes et réaliser des projets.

Les TIC en éducation permettent aux apprenants de traiter et d’analyser des informations trouvées. Les élèves peuvent sélectionner, classifier, trier et représenter des éléments d’information sous forme de données de divers types : texte, musique (sons), images, vidéo, tableaux, schèmes, graphiques, etc.

L’intégration des TIC aide à résumer l’information, l’organiser et l’échanger. Elle permet de travailler en équipe à la résolution de problèmes en s’appuyant sur la collaboration des élèves et l’enseignant.

Voici un exemple que j’ai observé et qui explique ma vision des TIC en éducation :

Le projet « Histoires du Monde » est un projet d’intégration des TIC en éducation qui s’adresse aux élèves de deuxième secondaire.

Les objectifs principaux sont l'approfondissement d'un thème de l’histoire de l’humanité (de préhistoire à nos jours) par rapport à une civilisation; le développement des habiletés d'explorer, découvrir et expérimenter les TIC; la recherche sur sites Web; l'élaboration des pages web; etc.

Le projet « Histoires du Monde » est un projet collectif auquel chacune des équipes apporte sa contribution en effectuant une recherche sur quatre grandes civilisations, à savoir, des personnages, des courants de pensée, des inventions, des découvertes, des conflits, etc.C’est un projet transdisciplinaire (histoire, enseignement religieux, art plastique, musique, céramique, mathématiques, anglais, français FPS, TIC) « dans ce sens que tous les élèves peuvent développer des habilités et acquérir des connaissances qui serviront dans d’autres situations, dans d’autres contextes et cela, durant toute leur vie. (Stratégies de résolution de problèmes, principes de vie, protocole de recherche et de rédaction, travail coopératif) » (Histoires du monde)